(Je préviens à l'avance, c'est un poème que j'ai écrit un soir ou j'étais inspiré et finalement, il décrit super bien ma vision d'Anyndel. Par contre si il y a des âmes sensibles et autres scouts réactionnaires défenseurs des bonnes valeurs, ne lisez pas et allez cordialement vous faire foutre
)
Le Grand Jeu
Allez viens, beau comédien,
tu seras pas venu pour rien!
tu vas finir exsangue
sous mes habiles coups de langue
tu vas crier, je te le jure
résiste donc, je t'aurais à l'usure!
Parce que mon armure est ma confiance
et mon arme: l'expérience!
peut être bien que je tremble
c'est pour qu'on frissonne ensemble!
laisses ma passion te guider
et mes lèvres ton corps enflammer
Je te promets d'être capable
de te faire dire l'imprononçable
sans un mot je te chuchoterais
tous tes désirs, tous tes secrets
Ce ne sont pas que des paroles
pas que d'histoires frivoles
je suis un homme d'action!
et mon art est la séduction
Laisses toi donc entraîner
toute contenance abandonner
je suis l'homme qui saura te faire hurler
le plaisir en toi faire déferler
Ce soir, cette nuit, il n'y a plus rien
juste toi, un lit et un vaurien
laisses le donc le réveiller
ce désir si embrouillé
Si je suis à genoux devant toi
c'est pour mieux gagner ce tournoi
tu pourrais résister, me combattre
mais tu sais que tu ne peux m'abattre
Alors acceptes le, ce bouillant blizzard
laisses moi t'achever, tu te vengeras plus tard
Et lorsque j'en aurais fini avec toi
à force de cris, tu n'auras plus de voix
Et au creux d'un oreiller encore moite
tu remercieras ma langue adroite
Et alors que je sourirais finement
que tu me regarderas vivement
et d'un seul coup, sans un mot
je ravalerais tout mon culot
Parce qu'il faut bien l'admettre
une femme ne se laisse soumettre
que pour réclamer sa suprématie
un seul geste, une acrobatie
Me voilà victime
de mon propre crime
oh mon dieu, que faire
si ce n'est se laisser faire?
Alors c'est ce que je fais
te laisses agir sans un mais
te laisses me conquérir
et sur mon jeu renchérir
Qu'il est bon d'être ainsi dominé
si doux de la laisser se venger
après tout mon affront était tel
qu'il mérite un acte mortel!
Tue moi, encore et encore
je n'en jurerais que plus fort
jusqu'au bout, ne t'arrête pas
je ne désire que ça!
Et lorsque tu en auras fini avec moi
qu'allongé sur ce lit, repus et las
je te regarderais avec admiration
tu verras une aberration
Comment est-ce possible
un tel imprévisible
est-ce bien une pointe de défi
au fond de ce regard meurtri?
Pourtant tu le sais, au fond de toi
tu le prononces sans émoi
oh bordel, oh mon dieu
qu'il est bon de jouer au Grand Jeu!